U15M2 : il faut que je vous dise...

Oui, j'ai des choses à vous dire avant de vous parler du match de samedi dernier (oui, d'accord, je suis encore très en retard). En fait, j'ai passé mon temps à me dire « je le fais, je le fais pas, je le fais...etc... ».

Oui, le coaching et l'entraînement des Minimes 2 c'est tout une histoire, mais une jolie histoire. Pendant la semaine, c'est coach Bertrand qui s'y colle... Un coach mi-dur mi-tendre, un gars sérieux et tout et tout. Le week-end, lors des matchs, c'est Charles qui s'y colle (bon tant pis, je la fais, quitte à le regretter...c'est l'effet "Kiss Colle"...ouais bof !). Un coach mi-tendre mi-dur, doué d'une grande psychologie pour dire les choses directement, tout en douceur, à nos ados de joueurs. Une très belle complémentarité finalement, même si, dans cette histoire, Bertrand demeure le plus frustré par l'absence au match. Ben oui, il travaille le week-end. Alors respect pour lui qui travaille dans la frustration de ne pas voir, en match (ou si peu), les joueurs qu'il entraine.

Pour en revenir à samedi dernier, contre Chauriat-Vertaizon, il y eu match. Oui et un grand match. Dur, âpre, tendu, disputé...Je suis prêt à acheter et à négocier tous les superlatifs que vous voudrez bien me fournir. Évidemment, notre équipe « diesel » ou plutôt « ancien diesel », démarrait son match comme depuis le début de la saison, doucettement, et avec peu de motivation cette fois-ci (ou trop de stress).

Dans le premiers quart temps, les premiers points, de part et d'autre, mettaient du temps à arriver. Au jeu du qui perd gagne, Chauriat avait de la réussite. Je n’ai pas dit de la chance, mais il faut bien admettre que cette équipe constituée de jeunes, ensemble depuis « fort-fort longtemps », gâche peu, en défendant particulièrement bien. Dans ce contexte, les nôtres arrivaient rapidement à cinq fautes d'équipe et nous partions déjà, dans la longue bataille unilatérale des lancers francs. Le score s'égrenait doucement au profit de Chauriat et la détermination des jeunes Javistes était encore poussive, sauf pour quelques-uns.

Au cour du second quart, deux ou trois de nos joueurs, remontés comme des coucous, sonnèrent enfin la charge, entraînèrent, petit à petit, gentiment mais sûrement, le reste de l'équipe avec eux. Le retour des vestiaires sonna une nouvelle aire de motivation et d'objectif. Pourquoi ne pas gagner contre eux ? Ils sont prenables ces gars. Il n'ont peut-être qu'un peu plus de confiance, c'est tout !

Je dois aussi vous confier, qu'en tant que parents, nous avions deux solutions : soit rester passifs, soit faire les Javistes de base...c'est à dire supporter nos joueurs et à fond. Alors, il y eu aussi combat dans les gradins, à grand renfort de tambours et autres divers pouèt-pouèt ! Depuis, le derby de nos pros contre Roanne, je n'avais pas pris autant de plaisir, c'est vous dire.

Nos jeunes, grâce à un sérieux et à jeu collectif retrouvé, se mirent le troisième quart temps dans la poche. Il ne restait plus finalement, qu'à soigner le rush final. Car voyez, ce match aura été instructif dans le sens, où j'espère profondément que nos jeunes auront décelé une chose évidente cette fois-ci, cette équipe de Chauriat est depuis trop longtemps installée dans une zone de confort et elle n'aime visiblement pas être bousculée. Par la suite, deux ou trois erreurs et paniers faciles ne purent être évité et les U15, finirent ce match à 8 petits points. Huit « petits points » car il ne sont pas révélateurs de la physionomie qu'avait pris le match à la mi-temps. Mais quand on part d'un peu trop loin, n'est-ce pas...

Moi je vous le dis ouvertement, la prochaine fois sera la bonne. Score final 40-32 pour Chauriat.

Franck Lacombe